
Derrière la magnificence des palais et oeuvres artistiques de la Renaissance italienne se cachent les misérables soucis que les princes de ce temps partageaient avec le peuple. Dans un esprit résolument démocratique avant l'heure, poux du corps et du pubis (les "morpions" de nos chansons de carabins) se répandaient sur les nobles corps.
La momie de Ferdinand II d'Aragon, roi de Naples (1467-1496) mort du paludisme a été étudiée par G. Fornaciari et Coll (Mem Institut Oswaldo Cruz 2009 104, 1971-2). Les restes sont mal conservés mais les cheveux et poils ont pu être étudiés.
Ces auteurs ont mis en évidence la présence de lentes de poux (Pediculus capitis) dans les

Ainsi, il faudra désormais que les acteurs faisant revivre, dans les films et reconstitutions historiques, cette magnifique époque de la Renaissance italienne n'oublient pas de se gratter ostensiblement cheveux et poils !