La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une affection inflammatoire polyarticulaire d'étiologie inconnue associée à des marqueurs biologiques de dysimmunité et des groupages HLA plus fréquents, dont la période d'émergence dans le temps et dans l'espace dans les populations anciennes est discutée (Cfs Appelboom T: art, history and antiquity of rheumatic diseases. Elsevier, Bruxelle 1987). Elle semble être apparue relativement récemment et avoir considérablement augmentée de fréquence depuis les 18°-19° siècles en Europe.
En l'absence des marqueurs biologiques qui font le diagnostic en médecine actuelle, le diagnostic paléopathologique repose sur l'analogie des lésions osseuses retrouvées sur un squelette avec les descriptions bien connues des lésions des rhumatologues, selon des critères proposées par un groupe d'experts (Paleopathology Newsletter 2008;142:30-32). Ce groupe international de paléopathologistes vient de compléter les critères diagnostics (Paleopathology Newsletter 2009;145:22-24). Ils ont proposé que les ankyloses de petites articulations comme les interphalangiennes soient prises en compte pour le diagnostic ainsi que l'existence d'érosions marginales péri-articulaires et de géodes intraosseuses visibles sur des radiographies en particulier à l'extrémité distale du radius ("géodes radiales").
Tenant compte de la mise en évidence récente sur une momie italienne du 16° siècle de groupages HLA DRB1, ce groupe a ajouté aux critères macroscopiques des critères génétiques: présence de séquences HLA-DRB1 ou d'autres groupement HLA observés dans la PR avec négativité de la recherche du HLA B27 (présent dans la spondylarthrite ankylosante). Ils indiquent aussi de façon plus floue: "résultats d'examens radiographiques, par résonnance magnétique nucléaire et examens histologiques quand ils sont disponibles".
En l'absence des marqueurs biologiques qui font le diagnostic en médecine actuelle, le diagnostic paléopathologique repose sur l'analogie des lésions osseuses retrouvées sur un squelette avec les descriptions bien connues des lésions des rhumatologues, selon des critères proposées par un groupe d'experts (Paleopathology Newsletter 2008;142:30-32). Ce groupe international de paléopathologistes vient de compléter les critères diagnostics (Paleopathology Newsletter 2009;145:22-24). Ils ont proposé que les ankyloses de petites articulations comme les interphalangiennes soient prises en compte pour le diagnostic ainsi que l'existence d'érosions marginales péri-articulaires et de géodes intraosseuses visibles sur des radiographies en particulier à l'extrémité distale du radius ("géodes radiales").
Tenant compte de la mise en évidence récente sur une momie italienne du 16° siècle de groupages HLA DRB1, ce groupe a ajouté aux critères macroscopiques des critères génétiques: présence de séquences HLA-DRB1 ou d'autres groupement HLA observés dans la PR avec négativité de la recherche du HLA B27 (présent dans la spondylarthrite ankylosante). Ils indiquent aussi de façon plus floue: "résultats d'examens radiographiques, par résonnance magnétique nucléaire et examens histologiques quand ils sont disponibles".